Une thèse sur la fabrication de caoutchouc par imprimante 3D

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Une thèse sur la fabrication de caoutchouc par imprimante 3DFin du projet partenarial E2S “Elastomer 3D Printing” 

La thèse CIFRE(1) de Théo Rebière avec l’entreprise EMAC, qui fabrique des mélanges de caoutchouc, en collaboration avec la startup Lynxter pour la partie impression 3D, a été soutenue en décembre 2024. Elle avait reçu un financement d’amorçage (seedfunding) d’E2S(2) et était encadrée par Christophe Derail et Sylvie Dagréou, enseignants-chercheurs au sein de l’Institut des Sciences Analytiques et de Physico-Chimie pour l'Environnement et les Matériaux (IPREM), unité mixte de recherche UPPA/CNRS.

Pneus, dalles de sol, essuie-glace, « Sophie la girafe »… La société EMAC SAS, qui à l’origine œuvrait dans le moulage de pièces en caoutchouc, se consacre depuis près de 20 ans à la conception de formules à base de caoutchoucs naturels et polymères, ainsi qu’à la production de mélanges de caoutchouc dans tous ses états, du solide au liquide. En fonction des types de caoutchouc utilisés, les propriétés mécaniques, d’abrasion, de frottement des pièces finales, obtenues après cuisson, sont différentes.

Avec l’avènement des imprimantes 3D, a surgi ces dernières années l’idée d’imprimer directement des objets en caoutchouc, comme des pneus par exemple. Sauf que, jusqu’à présent, les machines n’étaient pas capables d’imprimer et de cuire en même temps à température élevée.

Le projet de recherche “Fabrication additive à partir d’élastomères : adaptation de la structure des matériaux et impression 3D” a pu voir le jour grâce à une collaboration avec la startup bayonnaise Lynxter, qui fabrique des imprimantes 3D avec des propriétés de mise en œuvre plus versatiles que celles qu’on trouve dans le commerce.

Au cours de sa thèse, Théo Rebière a réussi à proposer des mélanges imprimables en 3D. Il a présenté ses travaux dans des colloques et salons nationaux et internationaux, à Lyon et en Allemagne, et a reçu le prix de la présentation orale du Groupe Français des Polymères Sud-Ouest. Une publication est en cours de rédaction.

 

(1) Convention Industrielle de Formation par la Recherche

(2) Le consortium de recherche “Energy and Environment Solutions” (E2S) associe l’UPPA, INRAE, Inria et le CNRS. Il a obtenu des fonds du Programme d’Investissements d’Avenir – devenu France 2030 – grâce au label d’excellence universitaire I-SITE (Initiative Sciences, Innovation, Territoires, Economie) décerné par l’État à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.