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Micropolit : étude des micropolluants “émergents” dans les systèmes aquatiquesDes approches multidisciplinaires pour améliorer la qualité des eaux

Un projet exploratoire invite des équipes de scientifiques à proposer une recherche innovante, des sujets neufs ou en rupture, à réduire les verrous identifiés, mais aussi à promouvoir l’interdisciplinarité et la dissémination de l’information.

Le projet Micropolit rassemble pas moins de 20 chercheurs confirmés de 7 équipes différentes, soit une cinquantaine de scientifiques, autour des polluants émergents.

Qu’est-ce qu’un polluant émergent ?

Au cours des trois dernières décennies, l’impact de la pollution chimique s’est concentré presque exclusivement sur les polluants conventionnels « prioritaires », reconnus depuis longtemps comme des risques pour la santé humaine, en raison de leur toxicité et de leur persistance dans l’environnement. Mais de nombreux autres produits chimiques sont continuellement rejetés dans l’environnement : muscs synthétiques présents dans les savons, parfums ou détergents, médicaments, filtres UV, etc. L’identification, l’analyse et la caractérisation des risques posés par ces substances, classées comme des contaminants dits « émergents », ont focalisé l’attention et éveillé l’inquiétude de la communauté scientifique au cours des dernières années.

Ce groupe de composés, encore non réglementés, peut être candidat à de futures réglementations, en fonction des recherches sur leurs effets potentiels sur l’environnement et la santé et des données concernant leur prévalence. Identifier clairement ces contaminants, évaluer leur origine, prédire leur évolution et atténuer leurs effets : tels sont les défis du projet exploratoire Micropolit.

Des compétences multidisciplinaires

Le concept novateur de Micropolit repose sur l’association unique des compétences multidisciplinaires disponibles au sein de la Fédération de recherche sur les milieux et ressources aquatiques (MIRA). Le consortium avait déjà entamé des démarches conjointes et les résultats obtenus permettent d’attester de la valeur ajoutée de ces approches originales. La nouveauté scientifique repose sur une vision globale de la connaissance des micropolluants dans les zones estuariennes et côtières en combinant des concepts complémentaires :

  • l’analyse des signatures multi-isotopiques, notamment par spectromètre de masse, pour suivre les sources et le devenir des micropolluants,
  • l’évaluation des impacts physiologiques et écologiques des micropolluants sur les organismes/populations,
  • l’élaboration de nouvelles stratégies pour atténuer les micropolluants en changeant les pratiques à l’échelle décisionnelle et à l’échelle du consommateur.

Les approches multi-échelles et multidisciplinaires proposées permettent ainsi de mettre en relation la réactivité physico-chimique avec l’écologie microbienne et l’écologie des poissons et de fournir des informations quantitatives menant à des stratégies de prévention et de protection.

Les recherches se focalisent sur trois zones clés : le gouf de Capbreton, la zone estuarienne de l’Adour et la côte basque rocheuse.

Porteur du projet Micropolit

Mathilde Monperrus, Maître de conférences à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

 

Lire l’article publié en 2017