Localisation

Pau IPREM / bât. IBEAS
Institut des sciences analytiques et de physico-chimie pour l’environnement et les matériaux (UPPA/CNRS)

Chiffres-clés

Durée : 2022-2026

Financement total : 3,83 M€

  • ANR : 1,2 M€
  • UPPA/CNRS : 871k€
  • Hennessy : 800k€
  • GreenCell : 400k€
  • Autres partenaires : 558k€ (Université de Bordeaux, Bordeaux INP, Bordeaux Sciences Agro, INSERM, INRAE, Université de Reims Champagne Ardenne)

Organisation

  • Porteur du projet : Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)
  • Titulaire-coordinateur de la chaire : Patrice Rey, et co-coordinatrice de la chaire: Éléonore Attard
  • Ecosystème scientifique : 8 unités de recherche internationales et 36 personnes impliquées

Le projet Winesca

WinEsca s’appuie sur les principaux résultats obtenus dans une première chaire industrielle ANR, GTDfree, ce qui permettra de proposer des solutions agroécologiques de protection des plantes qui seront rapidement mises en œuvre à l’issue de cette nouvelle chaire.

Déterminer les meilleures méthodes de taille

Les méthodes de taille rigoureuses des vignes ayant une forte influence sur l’esca, la chaire WinEsca souhaite démontrer que certaines méthodes sont plus sûres que d’autres.

Pour garantir la santé à long terme de la vigne, il faut réduire de manière significative le développement de la nécrose du bois dans les plantes et l’effet délétère qui en résulte sur la circulation de la sève. Cet objectif sera atteint en démontrant les avantages culturels et économiques de l’adoption de bonnes pratiques de taille en temps opportun sur des ceps de différents âges (vignes jeunes et matures). La démonstration expérimentale est essentielle pour convaincre les viticulteurs d’appliquer des méthodes de taille appropriées.


Éliminer l’amadou (pourriture blanche)

Une autre méthode pertinente pourrait être le biocontrôle, car le bois de la vigne est colonisé par de nombreux micro-organismes, dont certains ont des activités potentielles de biocontrôle.

Nous chercherons à guérir les vignes malades de l’esca en ciblant spécifiquement l’amadou, une nécrose du bois dont le développement extensif est associé à un trouble de l’écoulement de la sève plusieurs semaines avant l’apparition des symptômes de la feuille d’esca, et qui était auparavant traitée par l’arsénite.

L’amadou sera étudié sur des vignes matures atteintes d’esca et traité avec des agents de biocontrôle (ACB) tels que des bactéries, des champignons et/ou des oomycètes. Les conséquences en termes de protection, de physiologie végétale et d’effets secondaires sur le microbiote des vignes seront également analysées.

 

Pertinence économique et acceptation des nouvelles solutions

L’aspect économique des solutions proposées sera également étudié, la chaire GTDfree ayant montré la pertinence financière de la solution du curetage. Cette méthode est efficace pour guérir les vignes malades de l'esca mais, en raison des effets secondaires sur les plantes, son acceptation et son adoption par les viticulteurs sont des questions clés.

 

La stratégie WinEsca, basée sur des approches complémentaires de protection agroécologique pour préserver les vignes saines et guérir les plantes malades de l’esca, permettra de proposer aux viticulteurs des méthodes de contrôle de l’esca pertinentes et respectueuses de l’environnement.